Phoebus
Phoebus, mon petit tigre de salon,
Tu es bien mignon.
Je dois te surveiller tout le temps
Comme un petit enfant.
Tu passes du temps,
A ta toilette
Comme une coquette.
Un vrai nettoyage de printemps !
Sur le piano,
Tu vas de bas en haut,
Et attentivement
M’écoutes jouant,
N’hésitant
A faire avec moi duo.
Ou derrière la lampe cristal de sel
M’écoutes en sommeil.
Le soir, en sauts de puce, tu batifoles,
Fais des acrobaties
Et cours après ta mécanique souris.
Sans que tu ne la voies,
Si je tire sur la ficelle et son bouchon,
C’est immédiat,
Tu fais un bond
Tu la poursuis,
Puis la fuis.
Et toute la famille rigole
Avec tes cabrioles.
Dans notre maison,
Tu mets de l’animation,
Notre petit tout fou,
Tout roux,
Comme ce soleil
Dont tu portes le nom, petite merveille.
Et grâce à toi,
Tout le monde est en joie !
Une fois les folies
Enfin finies,
C’est vers mon épaule
Que, petit drôle
Tu viens te nicher
Et me lécher
Comme une maman
De remplacement.
Tu remues tes petites pattes
Dans mes nattes
Et mon omoplate
Devient écarlate.
Puis tu vas vers la cuisine
Pour y déguster ton manger.
Sur ce sujet n’est pas léger.
Et tu ne lèves ton museau rose et plat
Que lorsque tu as débarbouillé le plat.
Puis près de ma lampe cristal de sel
Tu vas chercher le sommeil.
Il est temps de se reposer
Après une telle journée.
Je ne suis pas aussi douée que Baudelaire mais ces vers me sont venus d'un seul trait de crayon, ce qui ne m'était arrivé depuis fort longtemps, c'est pourquoi je les partage.
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