COUP DE GUEULE EN VERS
Ils te parlent d’identité nationale
De millions de personnes qui seraient des frères
Certains sont vraiment dans la misère
Et ils te disent : « c’est égal ! »
Juché sur ses talonnettes
Il crie « haro sur l’immigré »,
Lui l’accueilli, le fils d’immigré,
Petit Napoléon, il fait des claquettes !
Il s’agite, tourne et vibrionne,
A côté de lui notre zébulon
Est une plaisanterie avec son « tournicoton ! »,
Il claironne, postillonne et fanfaronne.
Il se réfère au Général,
Et, avec ses serviles bataillons
Sous les hypocrites acclamations
Il attaque, lui-même pas caporal !
« Sus aux bronzés, aux basanés,
Pas de pitié pour les minarets ! »
Tous sont pris dans ses filets,
Lui, le président par le soleil buriné.
« On n’en veut pas, sus à la Burqa ! »
Voilà leur cri, pendant que les forces
Vives du pays bombent leur torse
Et, à corps perdu hurlent leur tracas.
C’est le délice des banquiers
De prébendes est arrosée sa tribu,
Pendant qu’un lourd tribut
Est payé par artisans et boutiquiers.
Pendant que les gens vivent le calvaire
Le gotha fait la fiesta, habillé de taffetas,
La population, excédée, dit « basta ! »,
Mais il écoute ses valets et hétaïres.
Toute sa tribu est sous le charme
Du gouvernement bling bling
Et de ses sornettes kling kling
Et c’est là le drame de tout ce vacarme.
Il nous disait que de la France
Avec application et détermination
Des problèmes il trouverait solution
Mais indélicate est son intendance !
Il se croyait magicien, ange peut-être,
Dieu qui sait, et les gens bernés
A misère sont condamnés,
Alors qu’il avait prédit le bien être.
D’opposition, point, les éléphants
Se contentent de barrir
Et de laisser le peuple gémir
Et le petit Napoléon reste triomphant !